La création du
Souvenir Français intervient dans l’après-guerre de 1870. A Metz, comme en
Alsace, une partie de la population maintient son attachement à la France par
un culte aux militaires « Morts pour la France ». A la Toussaint, des jeunes
filles en habit traditionnel déposent alors des cocardes sur les tombes des
soldats de leur commune. Ainsi, fidèle à ses missions, le comité local du
Souvenir Français a fleuri les tombes des soldats « Morts pour la France »,
aujourd’hui sans famille, de même que la stèle du 19 juin 1940 en forêt et le
carré militaire au cimetière de Tanconville, le caveau des enfants de Cirey, la
stèle des fusillés de Maîtrechet, la nouvelle stèle dédiée aux Canadiens et
Anglais tombés dans le crash du 29 juillet 1944, ou encore le monument des
Passeurs à Bertrambois. Les monuments aux morts des communes du secteur ont
également été ornés de compositions tricolores.
C’est d’ailleurs à cette occasion qu’est
organisée la quête nationale du 31 octobre au 3 novembre, notamment aux portes
des cimetières, pour permettre l’entretien et la sauvegarde des sépultures. Comme
le martèle le Président-général, le C.G.A. Serge
Barcellini : « Aucune tombe d’un Mort pour la France ne
doit disparaître ».
La réunion
de travail annuelle du comité du Souvenir Français se tiendra à Bertrambois le
9 novembre précédée dès 9h30 d’un dépôt de gerbe au monument.
Tombe du Lt Bonnefoy, intellectuel français spécialiste d'Alfred de Vigny, reposant au cimetière de Bertrambois et tué le 21 juin 1940
(Lien: https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Bonnefoy)